2018 dans la continuité de 2017

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Le prix de l'immobilier ne cesse de s'apprécier avec une année 2017 particulièrement dynamique. Qu'en sera-t-il en 2018 ? Est-il encore opportun d'acheter de la pierre ? Etat des lieux du marché et perspectives d'évolution.

L'année 2017 a été particulièrement faste pour la pierre, mais que nous réserve 2018 ? Une  note du groupe Edmond de Rothschild évalue à 3 % la progression des prix de l'immobilier résidentiel. «  L'année 2018 devrait être bonne, sans connaître les records que nous venons d'enregistrer. La décrue est amorcée sans pour autant générer une atonie du marché  », résume le président d'un des plus gros réseau immobilier de France. Selon Jean-Marc Torrollion, le nouveau président de la FNAIM, «  trois indicateurs sont à surveiller particulièrement : les taux d'intérêt, la confiance des ménages et le niveau d'emploi  ». «  La reprise de l'emploi engendre toujours de la mobilité résidentielle et participe au parcours résidentiel  », ajoute-t-il.

Les écarts se creusent

A y regarder de plus près, la France immobilière affiche comme toujours de fortes disparités locales. D'après la FNAIM, les 10 départements les plus actifs en terme de transactions devraient le rester. C'est le cas de Paris, des Hauts-de-Seine, des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône, de la Gironde, du Rhône, des Yvelines, du Var, du Nord et du Val-de-Marne. Les quatre premiers départements de ce classement totalisent 41 % des ventes nationales. A l'opposé, des secteurs plus ruraux génèrent peu de transactions. C'est le cas de la Haute-Saône, de l'Indre, de l'Ariège, de la Meuse ou de la Lozère.

Les villes prometteuses

Face à ce tableau tout en nuances, quelles sont les communes les plus prometteuses ? Pour les sites de statistiques, les écarts de performances entre les villes s'expliquent par quatre paramètres fondamentaux : la dynamique démographique, la bonne santé du marché de l'emploi, l'amélioration du cadre de vie et le développement des infrastructures.

Ces indicateurs ne sont pas tous au vert partout. Selon un classement réalisé par ce site, sur la base de perspectives de plus-value, un premier groupe de 3 villes se distingue. Il comprend Lyon, Nantes et Rennes. D'ici à quinze ans, ce trio devrait générer de 30 à 50 % de surperformance par rapport à la moyenne des prix des 10 plus grandes villes de France.

Arrive ensuite un second groupe composé de Bordeaux, Toulouse, Strasbourg et Paris, dont les perspectives de surperformances, certes plus mesurées, seraient quand même comprises entre 10 et 20 %.

Les atouts du Grand Paris

Concernant le Grand Paris, cette même analyse donne cinq communes gagnantes, toutes situées sur le tracé de la future ligne de transport. Il s'agit de Bagneux (92) et de Villejuif (94) au sud ; de Noisy-le-Grand à l'est (93) ; d'Aubervilliers et de Saint-Denis (93) au Nord. Dans ces communes de banlieue parisienne, les opportunités sont à saisir, car, sur les quinze prochaines années, il est envisagé de 50 à 100 % de surperformance par rapport à la moyenne des prix de l'Ile-de-France !

Source : Les Echos


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